A l’heure où vient de se tenir successivement  le Consumer Electronic Show de Las Vegas (CES 2014)  en janvier puis le Mobile Word Congress de Barcelone (MWC 2014) en février, ces 2  grands salons professionnels dédiés aux produits électroniques grand public  ont présenté une nouvelle fois  leurs lots de nouveaux concepts et d’innovations technologiques   qui devront (ou pas) confirmer leur potentiel industriel dans les mois et les années à venir.

La tendance de fond de ces éditions est très nette :

En 2014,  Le numérique est partout. La généralisation des smartphones tactiles conjuguée à l’arrivée de la 4G et à la généralisation du cloud  permet via des applications de plus en plus sophistiquées de piloter à distance une foule d’objets de notre quotidien.

Tous les objets de notre environnement direct sont désormais connectés où  en passe de l’être : la voiture, le frigo de la cuisine, le thermostat du salon, la chaussure de sport et même le pèse personne intègrent désormais une série de capteurs qui enregistrent une multitude d’informations et  peuvent être suivi et contrôlé à distance grâce au « cloud ».

En 2014, l’arrivée à maturité des technologies du cloud qui permet de stocker à distance des milliards de données  va jouer avec les objets connectés ce que la 3G a permis avec l’iPhone en 2007 : un formidable facilitateur  permettant l’éclosion de 2 révolutions technologiques simultanées.

Un secteur va notamment tirer parti de ces nouvelles avancées : c’est celui de la santé ou plutôt de l’e-santé. Que cela soit au niveau du secteur médical ou du secteur du bien-être, on ne compte plus les initiatives en matière de médecine digitale sans compter les innombrables applications mobiles qui sont lancées chaque jour à destination des patients comme des professionnels de santé. Les 2 principaux stores d’applications mobile  confirment nettement cette nouvelle tendance du e-health ou du mobile health. Plus de 90 000 applications y sont dédiés à la santé ou au bien être.

Au moment où les pays industrialisés sont confrontés au coût faramineux de leur politique de santé publique conjugué à un vieillissement de leur population, le monitoring des valeurs physiologiques (le fameux Quantified Self  des anglophones) grâce à des capteurs embarqués dans des accessoires ou des vêtements pourrait  proposer des alternatives et des solutions intéressantes à l’avenir.

mobile health

Une industrie nouvelle ayant pour objectif la digitalisation et la démocratisation de la santé  se met désormais en place à grande échelle et certains grands acteurs comme Google ou Apple  semblent désormais bien décider à investir dans ces directions.

 

Face à cette révolution en marche, les laboratoires pharmaceutiques peuvent et doivent jouer un rôle direct dans les nouvelles chaines de valeur. Leurs objectifs seront  vraisemblablement de promouvoir cette culture de l’innovation en étant partenaires d’acteurs existant ou de développer eux même certaines de ces technologies via des initiatives R&D ou des pôles d’innovation ouverts vers les nouveaux éco-systèmes du mobile health.

 

A propos de l'auteur